Résistance aux antimicrobiens : un fléau capable d’éclipser le coronavirus

13 juillet 2021

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Largement loin devant le coronavirus, la résistance aux antimicrobiens représente la menace sanitaire la plus importante du XXIe siècle. Elle survient lorsque les agents pathogènes commencent à résister aux médicaments comme les antibiotiques, les antiviraux, les antiparasitaires et les antifongiques. Le traitement du coronavirus reste la priorité actuelle. Cependant, il est important de considérer que la résistance aux antimicrobiens menace d’anéantir des siècles de progrès dans la médecine. Désormais sans défense, l’homme risque de se retrouver à la merci des virus, des bactéries et de tout autre agent infectieux. Où en est la situation actuelle face à ces infections résistantes aux médicaments ? Comment la technologie UVC peut-elle résoudre ce problème ? Est-elle capable de contenir un nouveau risque de pandémie ? Le rayonnement UVC est-il une alternative efficace face à la résistance antimicrobienne ? Toutes les réponses en détail.

I. État des lieux de la résistance aux antimicrobiens

Actuellement, 700 000 personnes meurent chaque année à cause de la résistance aux antimicrobiens. Toutefois, ce chiffre pourrait atteindre 10 millions d’ici à 2050 d’après les projections de la Fédération internationale de l’industrie du médicament (IFPMA) [1]. Il s’agit d’une crise mondiale imminente qui risque d’éclipser celle du coronavirus que ce soit en termes de nombre de morts ou de crise économique.

Coronavirus et bactéries multirésistantes mortelles

La semaine mondiale “pour un bon usage des antimicrobiens” s’est déroulée du 18 au 24 novembre 2020. Le Directeur Général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus a mis en garde à cette occasion que “La résistance aux antimicrobiens ne semble peut-être pas aussi urgente qu’une pandémie, mais elle est tout aussi dangereuse”. Face à cette nouvelle menace, l’OMS concerte avec un groupe de travail composé de chefs d’État, de ministres, des organisations de la société civile et des dirigeants d’entreprises.

II. Les solutions existantes face à la résistance aux antimicrobiens

La résistance des agents pathogènes face aux antimicrobiens survient naturellement au fil des mutations génétiques qu’ils développent pour survivre. Ces germes résistants peuvent se trouver partout dans l’environnement : le sol, l’air, l’eau, les aliments, les animaux, l’homme …

À l’heure actuelle, la propagation mondiale rapide des BMR (bactéries multirésistantes) reste préoccupante. Les scientifiques leur ont attribué le nom de “superbactéries”, redoutant l’apparition à tout instant d’un agent pathogène dévastateur capable de résister à tous les médicaments qui existent à ce jour. D’ailleurs, la pandémie de coronavirus a débuté de cette manière.

Par conséquent, il est désormais urgent de prévoir des traitements appropriés et des outils de prévention efficaces contre ces infections résistantes aux médicaments.

A. La phagothérapie, un traitement devant faire ses preuves

La phagothérapie est une thérapie nouvelle testée actuellement pour combattre le virus de la Covid-19 après son succès sur le virus de la grippe et celui de la grippe aviaire.

Le principe de la phagothérapie consiste à utiliser des virus bactériophages pour traiter des maladies infectieuses [2]. Le biologiste Français Félix d’Hérelle a découvert cette méthode en 1915, bien avant les antibiotiques. Cependant, elle a été abandonnée au profit des avantages apportés par l’antibiothérapie.

En France, la phagothérapie reste difficile à réintroduire pour des raisons administratives et réglementaires. Étant donné l’inaccessibilité de ce traitement, des patients en phase d’impasse thérapeutique partent à l’étranger pour se faire soigner.

B. La technologie UVC, une solution préventive éprouvée

Le rayonnement UV-C est déjà exploité depuis plus de 40 ans. Connu pour son efficacité dans la désinfection de l’eau, de l’air et des surfaces, il est utilisé dans des domaines très variés comme :

  • la désinfection de matériel médical par UV-C ;
  • la stérilisation des chambres et des blocs opératoires ;
  • la purification de l’air par ultraviolet ;
  • la potabilisation industrielle de l’eau …

D’une longueur d’onde de l’ordre 254 nm, il est produit par des lampes UVC à basse pression. L’irradiation qu’elles émettent brise la liaison hydrogène structurant l’ADN et l’ARN, l’information génétique source du vivant. C’est pourquoi ces luminaires sont qualifiés d’UV virucide, UV bactéricide ou UV germicide. L’efficacité de la stérilisation va dépendre de la durée et de la fréquence du cycle de désinfection. Plus la taille des microbes est importante, plus il est difficile de les détruire. Par conséquent, il est nécessaire d’émettre plus de lumière.

Du fait de sa polyvalence, le rayonnement UVC représente un outil de prévention efficace contre les infections résistantes. Il peut être installé dans des écoles, des musées, des bureaux, des salles de cinéma ou dans des établissements de santé pour limiter les infections nosocomiales [3].

Coronavirus et technologie de désinfection UVC

Conclusion

Aussi microscopiques qu’ils soient, les micro-organismes pathogènes peuvent prendre le relai de l’évolution de l’espèce humaine à moins de prendre toutes les précautions nécessaires pour les éradiquer. La technologie UVC distribuée par Novalum représente la solution la plus écologique, pérenne et polyvalente pour lutter contre la résistance aux antimicrobiens. Elle est en effet privilégiée dans la prévention des maladies d’origine environnementale. Tout comme avec la pénurie de respirateurs pendant la crise du coronavirus, les luminaires désinfectants pourraient être victime du même succès prochainement.

Références

[1] By 2050, superbugs may cost the economy $100 trillion

[2] Phagothérapie

[3] Désinfection de clinique : limiter les infections nosocomiales grâce aux UV

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